Enclume...
Paul décide de tout quitter avec ses deux enfants et de s'installer à Saint-Malo pour tenter de guérir de l'absence de sa femme Sarah. Une absence terriblement pesante et incompréhensible : un an qu'elle a disparu... pour qui ? pour quoi ? reviendra-t-elle ?
C'est en tout cas autour de cet espoir que vivent les trois protagonistes, ou plutôt qu'ils survivent, dans une maison sans vie, où les règles n'existent pas, où l'alcool accompagne chaque journée et chaque nuit, où la détresse est présente à chaque instant...
Brrrrrrrrrrrrr... on m'a tellement parlé d'Olivier Adam que j'ai voulu le lire, je ne peux pas dire que je sois déçue, ce roman m'a même marquée mais que c'est négatif, déprimant, pesant, ça laisse au fond du bide un goût de déprime...
Et puis Paul, je n'ai pas réussi à le plaindre, à m'y attacher, j'ai juste pensé à ses deux enfants et je trouve que c'est eux qui portent à bout de bras leur père, et que ça devrait être le contraire... C'est peut-être ce que veut dire le titre : Des vents contraires...