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Ces jolis riens
10 mars 2011

Tellement inégale !

graceautres

 

 

 

 

 

 

 

Le premier, je l'ai beaucoup offert sans l'avoir lu, alors cette fois je m'y suis plongée et j'ai adoré ! Alice Ferney nous raconte ici deux histoires : celle d'Esther, une femme tellement passionnée par la lecture qu'elle n'a de cesse de vouloir transmettre sa passion aux autres. Mais aussi celle de la famille gitane d'Angéline, isolée du monde extérieur par sa culture et par le rejet des autres. Grâce et dénuement, c'est la rencontre de ces deux mondes, c'est le récit très émouvant d'une famille miséreuse mais digne, c'est le constat que malgré toutes les bonnes volontés et les plus vives convictions, on ne peut pas changer la face du monde, c'est un hommage à la culture gitane que l'on connait si peu, un hommage à côté duquel on ne peut pas passer à l'heure de l'explusion des Roms et de la montée de l'extrême droite...

Le second, je l'ai acheté tant l'écriture épurée d'Alice Ferney m'a plue. Et là PATATRA, il y a peu de livres que je n'ai pas fini, mais celui-ci en fait partie... Le cadre : une soirée d'anniversaire durant laquelle un jeu de société destiné à mieux se connaître va être le déclencheur de lourds secrets... J'avais bien aimé le concept, ça me faisait penser à Festen (film ô combien cultissime, vous l'avez vu ?) mais j'ai décroché... Je cherche encore pourquoi... Peut-être à cause de la construction du récit : trois parties qui décrivent la même chose mais sous des aspects différents... Mais après tout, ce n'est que mon avis !

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Commentaires
A
Alice Ferney est un auteur que je suis depuis très longtemps. Autant dire que j'ai tous ses livres.Je ne m'explique pas non plus une telle inégalité dans ses écrits. Son dernier livre est proprement illisible, l'avant dernier,monstrueusement ennuyeux, et pourtant certains sont absolument grandioses...A suivre tout de même!
S
Je n'ai pas lu le premier mais j'avais aimé le deuxième, notamment pour son écriture très vivante et proche du théâtre.
Ces jolis riens
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