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Ces jolis riens
31 mai 2011

Femmes au bord de la crise de nerfs...

imagesMarie NDiaye les appelle des femmes puissantes. Il y a Norah, Fanta et Khadi, que l'on découvre dans trois récits différents, trois récits très forts, servis par une écriture dense mais juste.

Norah a quarante ans et quitte la France pour venir rendre visite à son père en Afrique. Plus les heures et les jours passent, plus cette visite se transforme en introspection sur le passé de Norah, son rapport à son père, à son frère, aux autres, finalement.

Fanta a quitté l'Afrique pour venir vivre en France avec son mari Rudy. Ce récit est celui de Rudy, de sa culpabilité d'avoir fait venir celle qu'il aime dans un pays qui la détruit peu à peu.

Khadi perd son mari et se retrouve veuve. Contrainte à l'exil, elle se trouve obligée de quitter son village natal et pour la première fois, elle doit prendre des décisions seule, et au-delà, apprendre à exister, seule... 

Ses trois histoires m'ont touchées différemment mais dans toutes j'ai retrouvé la même angoisse latente, et l'incertitude du dénouement... c'est peut-être ça un Goncourt !

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Commentaires
N
Moi je n'avais pas réussi à me laisser porter. Hermétique à l'écriture, je en saurais expliquer la raison...
T
l'histoire de Khadi est celle qui m'avait le plus touché et qui avait "sauvé" le livre parce que pour le reste qu'est-ce que je me suis ennuyé surtout avec l'histoire de Rudy.
Ces jolis riens
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